Pour ceux qui prennent le train en marche, Escape from Tarkov se place dans la lignée des jeux de survie initiés par DayZ et consorts. Pour son univers, le cocktail retenu implique un conflit dans une Russie fictive, la ville abandonnée et encerclée par les forces régulières de Tarkov comme terrain de jeu et des mercenaires qui y effectuent des raids au plus offrant. Le joueur incarne ainsi un de ces condottieres, avec en guise de réelle innovation par rapport aux autres productions du genre la présence d'un compte à rebours pour les missions. Accessible depuis le menu principal, une carte de l'agglomération présente les différents objectifs à réaliser, tout en précisant leur niveau de difficulté et le temps imparti pour les mener à bien. Exit donc les errements des simulations de Bear Grills sans fin : chaque sortie dans Tarkov trouvera une issue, heureuse ou non.
Après un long passage par la case inventaire pour personnaliser son bidasse, le lancement de la mission permet de choisir quelle type de partie rejoindre (PVP ou PVE) et ce, seul ou accompagné d'autres joueurs. Pour l'instant, seules trois maps sont disponibles dans cette alpha se déroulant dans des environnements urbains ou semi-urbains. Contrairement à un DayZ ou un Rust possédant une grande carte ouverte, celles d'EFT sont des instances où patrouilleront quoi qu'il arrive d'autres pillards contrôlés par l'IA et aussi, suivant le mode de jeu choisi, d'autres joueurs bien réels. Le but est simple puisqu'il s'agit simplement d'atteindre la zone d'extraction à l'autre bout du niveau avec dans l'inventaire l'objet de la quête. Dans le cas présent, il s'agit d'une mallette contenant du matériel médical sur lequel une grande multinationale veut faire main basse sans trop se salir les pognes.
Pour le reste, chaque objet looté pendant le trajet et extrait avec succès se retrouvera dans l'inventaire général du personnage. Qu'il s'agisse d'armes, d'équipement, de ration alimentaires ou même de babioles sans intérêt pour le gameplay, tous ces items pourront par la suite être revendus à divers marchands, ayant chacun un domaine de prédilection. Si pour l'instant les interactions commerciales se font sans entraves, les développeurs prévoient par la suite d'intégrer un système d'alignement du côté des commerçants, chacun ayant bien entendu différentes motivations personnelles ou politiques à se trouver dans cette zone troublée de la mère-patrie.